Prix Franco-Allemand de l'Economie 2015

Les lauréats du Prix Franco-Allemand de l’Economie 2013 sont :

Atos & Siemens

Philippe Mareine (ATOS), Jens Eckstein (Siemens AG)

Catégorie : Coopération industrielle

Demain on ne s´arrêtera plus aux péages. Atos et Siemens ont développé en commun un système informatique intégré de péage sans barrière, unique dans le domaine de l’environnement et de la mobilité au service du transport. Un nouvel exemple fort de coopération entre deux grands groupes de technologies qui leur a permis de recevoir le Prix Franco-Allemand de l’Economie 2013 dans la catégorie coopération industrielle.

Atos et Siemens ont dévoilé en juillet un système de péage sans barrière permettant notamment d’améliorer la fluidité du trafic sur les routes européennes. Sa « Solution UTS » (Universal Tolling Solution) propose une détection des trajets par satellite au moyen d’un appareil installé au sein des véhicules, appelé « On Board Unit » qui permet l’enregistrement instantané des péages. Cette technologie, qui allie géolocalisation et application aux véhicules d’un référentiel tarifaire en temps réel, évite aux véhicules d’avoir à s’arrêter et détecte toute anomalie, le paiement étant strictement lié au nombre de kilomètres parcourus. Une solution innovante qui réduit drastiquement les délais, les coûts opérationnels ainsi que l’empreinte écologique laissée par les véhicules aux péages. Prêt à la commercialisation, UTS a déjà permis à Atos et Siemens de remporter des contrats dans deux pays européens, ce qui devrait renforcer leur position en Europe dans un futur proche puisque cette solution constitue la réponse commune d’Atos et Siemens à la directive européenne 2006/38/CE, dite « Eurovignette », qui doit être transposée par chaque Etat-membre.

Ce succès technologique est le fruit d’une coopération franco-allemande unique dans le domaine des technologies informatiques, initiée après le rachat en juillet 2011 de la division informatique et technologies de Siemens Services par Atos, champion français des services informatiques. Créant ainsi une nouvelle société européenne, dotée d’un siège bicéphale basé à Paris et Munich, Atos a enregistré l’an dernier un chiffre d’affaires de 8,8 milliards d’euros et emploie plus de 77 000 collaborateurs à travers le monde.

Au moment de ce rachat, Atos et Siemens ont décidé de conclure un partenariat stratégique pour développer ensemble des projets technologiques innovants, parmi lesquels la solution UTS mais aussi des projets liés aux secteurs de l’industrie, de l’énergie, de la santé mais aussi aux infrastructures, notamment dans les villes. Afin de financer leurs projets communs de recherche et développement, les deux groupes ont constitué un fonds commun d’investissement de 100 millions d’euros et mis en place une direction de projet intégrée, un pilotage stratégique conjoint et une étroite coordination commerciale, par exemple, via des plates-formes de démonstration client partagées. Les équipes d’ingénieurs ont dû apprendre à travailler ensemble afin de profiter au mieux de leur expertise technologique et du savoir-faire des deux groupes pour combiner leurs forces.

Ce type d’alliance est unique dans un secteur technologique, où la concurrence est généralement très rude.

Philippe MAREINE, Directeur de l’Alliance Mondiale Atos-Siemens, a ainsi déclaré : « Aujourd’hui Atos et Siemens peuvent adresser ensemble des projets de péage au kilomètre pour le compte d’entités publiques ou d’entreprises privées. Le mode « free-flow » va se développer de manière significative dans les dix ans à venir (Belgique, Espagne, Russie...) pour satisfaire les objectifs de politique environnementale et de développement des infrastructures de transports. Nous sommes très fiers de cette collaboration industrielle et technologique au sein du partenariat stratégique Atos-Siemens, qui nous permet d’adresser les défis technologiques de nos clients à travers le monde ».

Le 15 Novembre 2013, lors d’une Journée Analystes organisée à l’occasion de l’annonce du nouveau plan triennal 2014-2016 d’Atos, les deux groupes ont réaffirmé leur objectif commun de constituer à terme un véritable pôle européen des technologies de l’informatique, capable d’atteindre une position de leader sur le marché mondial.

PRESSE:
Benedicte Brissart-Rullier
Tel.: 01 73 26 13 97

Augustin Teboul

Odély Teboul, Annelie Augustin

Prix des Industries et Commerces Culturels

La mode reste un secteur concurrentiel où le meilleur moyen de se faire connaître consiste à offrir des créations toujours plus innovantes. C’est le pari d’AUGUSTIN TEBOUL, une maison franco-allemande proposant des articles originaux inspirés de l’expérience multiculturelle de ses deux fondatrices. Entreprise à succès, AUGUSTIN TEBOUL s’est vu décerner cette année le Prix Franco-Allemand des Industries et Commerces Culturels 2013.

Le monde de la mode se caractérise aujourd’hui par une profusion des créations et par l’importance des grandes maisons de couture et de prêt-à-porter, qui jouissent d’un grand nombre de relais partout dans le monde. Dans ce contexte de concurrence forte, l’émergence de nouveaux créateurs est parfois difficile. Ces jeunes talents doivent proposer des créations toujours plus originales pour se faire un nom et percer sur le marché.

La marque de vêtements AUGUSTIN TEBOUL a réussi ce pari. Cette nouvelle maison a su s’imposer en proposant des articles couplant l’originalité à une élégance de facture typiquement européenne, et plus spécifiquement franco-allemande. AUGUSTIN TEBOUL a été fondée en 2009 par deux jeunes créatrices, l’Allemande Annelie Augustin et la Française Odély Teboul, toutes deux diplômées de l’école Esmod, à Paris. Avant ce projet, les deux jeunes femmes ont chacune travaillé pour les plus grands noms de la mode : Odély Teboul pour Jean Paul Gaultier et Annelie Augustin chez Yohji Yamamoto pour Adidas. C’est finalement le succès de leur première collection commune en 2009, « Cadavre Exquis », primée trois fois en France et en Allemagne, qui les convainc de lancer leur propre marque.

Le duo franco-allemand a choisi de mettre ce carac-tère multiculturel au centre de sa création et travaille aujourd’hui entre la France et l’Allemagne : le studio de création d’AUGUSTIN TEBOUL a ainsi été installé à Berlin et son showroom commercial à Paris. La marque, qui se positionne à mi-chemin entre le prêt-à-porter et la couture, offre des articles couplant la subtilité et l’élégance à une tonalité parfois chaotique et nostalgique. Avec son travail monochrome, qui joue surtout sur les différentes textures du noir, AUGUSTIN TEBOUL propose un style romantique et moderne mêlant féminité et esprit décalé. Odély Teboul et Annelie Augustin s’inspirent aussi beaucoup du surréalisme, le duo ayant toujours eu à cœur de laisser une place importante au hasard et à l’intuition dans leur processus créatif, tout en réalisant une confection parfaite.

La marque AUGUSTIN TEBOUL a déjà acquis une forte notoriété ces quatre dernières années en remportant de nombreux concours de mode. En 2011, la marque a remporté le prix « Start Your Fashion Business », l’une des distinctions les plus prestigieuses d’Allemagne, et en 2012 le prix « Dorchester Collection Fashion Prize », décerné chaque année par le groupe d’hôtels de luxe Dorchester Collection. Cette coopération franco-allemande fructueuse a donc logiquement retenu l’attention du jury du Prix Franco-Allemand des Industries et Commerces Culturels 2013 qui a décidé de primer la marque.

PRESSE:
www.augustin-teboul.com
Studio: + 49 30 56 82 93 15
Annelie Augustin: +49 176 63 06 26 47
Odely Teboul: +49 176 77 48 77 60 ou +33 6 87 43 63 97

EPEX Spot

Jean-François Conil-Lacoste (European Power Exchange EPEXSPOT)

Prix spécial du jury

La transition énergétique constitue un enjeu majeur pour l’Europe. Sa réussite passe notamment par un réseau de l’énergie européen unifié et cohérent. Une première étape vers cet objectif semble avoir été franchie par EPEX SPOT, la « bourse européenne de l’électricité » née de la fusion des marchés électriques allemand, français, autrichien et suisse. Une entreprise qui gère déjà plus du tiers de la consommation électrique européenne et qui vient d’obtenir la mention spéciale du Prix Franco-Allemand de l’Economie 2013 remis par la Chambre Franco-Allemande de Commerce et d’Industrie à Paris.

La plupart des experts sont unanimes : l’électricité verte, actuellement en plein essor en Allemagne mais également en France, reste soumise à des fluctuations importantes qui constituent un véritable défi pour les systèmes d’approvisionnement énergétique. En effet, lorsque les parcs solaires allemands ne fonctionnent plus la nuit, l’Allemagne a tout intérêt à profiter des centrales conventionnelles françaises pour avoir une énergie abondante et bon marché, et inversement. Les énergies renouvelables requièrent donc un marché flexible et intégré au niveau européen pour pouvoir adapter en temps réel l’offre et la demande entre pays (producteurs et consommateurs) en situation de pénurie ou en situation d’excédent électrique.

EPEX SPOT semble avoir trouvé une réponse à cet enjeu en créant la première « bourse commune » de l’électricité à l’échelle européenne, offrant aux consommateurs à la fois la sécurité des approvisionnements et des prix compétitifs. Depuis 2010, la majorité de la production renouvelable allemande est échangée sur EPEX SPOT via des gestionnaires de réseau de transport ou via la vente directe d’électricité en bourse, deux alternatives bien adaptées à l’intégration des énergies renouvelables sur le marché. Les prix ayant tendance à varier sensiblement entre les pays européens, le projet d’EPEX SPOT a en outre permis de réaliser une meilleure convergence des tarifs. En 2012, par exemple, les prix entre la France et l’Allemagne étaient ainsi égaux sur 64% des heures.

Créée en 2008, l’entreprise est née de la fusion des bourses électriques Powernext (France) et European Energy Exchange (Allemagne). Avec un chiffre d’affaires en 2012 de 40,6 millions d’euros et plus de 60 collaborateurs à Paris et Leipzig, la bourse franco-allemande gère aujourd’hui les marchés électriques au comptant de la France, de l’Allemagne, de l’Autriche et de la Suisse. Sur une quinzaine de bourses de l’électricité en Europe, majoritairement nationales, EPEX SPOT est actuellement la seule à avoir une activité réellement européenne.

La bourse franco-allemande travaille depuis 2012 à un élargissement de ses activités au Benelux, à la Grande-Bretagne, aux pays scandinaves et baltiques, en plus des quatre pays précurseurs. Un projet dont la vocation est réellement européenne donc, et qui laisse espérer, à terme, la création d’un marché unique au niveau de l’UE toute entière. Le ministre allemand de l’Environnement, Peter Altmaier, a qualifié EPEX SPOT « d’un des rares exemples de coopération franco-allemande réussie dans le secteur de l’énergie ».

PRESSE:
Jonathan Fasel
Public Affairs & Communications
EPEX SPOT SE
5 boulevard Montmartre
75002 Paris (France)
E-mail press(at)epexspot.com
Tel +33 (0) 1 73 03 61 33

Michelin & Collège Charles de Gaulle

Jacques Richier (Allianz France), Dieter Freitag (Michelin Reifenwerke AG & Co. KGaA)

Catégorie : Ressources Humaines

Rapprocher écoles et entreprises pour lutter efficacement contre le chômage des jeunes? C’est possible, comme le prouve une initiative de Michelin Karlsruhe, qui a ouvert un partenariat avec un collège alsacien à Seltz. L’entreprise propose aux jeunes un soutien pour mieux les préparer au monde du travail. Un projet à la fois local et européen, qui a reçu le Prix Franco-Allemand de l’Economie 2013 de la Chambre de Commerce Franco-Allemande de Commerce et d’Industrie dans la catégorie RH.

Alors que l’Union Européenne peine à trouver des solutions pour le chômage des jeunes, qui atteint plus de 23% sur le continent, des acteurs régionaux tentent de répondre au défi à leur échelle. Afin de favoriser l’accès des jeunes au monde du travail, l’usine de pneumatiques Michelin de Karlsruhe a organisé une coopération avec le collège Charles de Gaulle de Seltz, en Alsace. Première entreprise de la région à proposer ce type de partenariat avec une école française, Michelin a inscrit cette coopération dans le cadre de l’initiative de la Chambre de Commerce de Karlsruhe « L’économie fait école », qui vise à rapprocher les établissements scolaires des acteurs économiques locaux.

La coopération entre Michelin et le collège Charles de Gaulle, qui avait déjà débuté à la mi-2012, a été forma-lisée récemment par un contrat signé en avril 2013. Le partenariat ouvre une série d’activités de sou-tien à destination des élèves, telles des initiatives d’information sur les métiers proposés par Michelin, des propositions de stage ou d’apprentissage, un soutien pour les procédures de candidature, des exposés sur les différences existant entre la France et l’Allemagne dans la manière de postuler à un poste ou encore une participation de Michelin à des soirées d’échange avec les parents d’élève.

Dans une région frontalière où le chômage des jeunes est élevé (16,5%), ces actions visent à préparer efficacement les collégiens au monde du travail, en leur donnant notamment les outils leur permettant de traverser si besoin la frontière pour trouver un emploi. Pour des entreprises comme Michelin, l’intérêt de l’initiative est également réel. Il s’agit de susciter un vivier de candidats pour faire face au manque croissant de personnel qualifié dans la région de Karlsruhe en démarchant de futurs collaborateurs potentiels. L’objectif est aussi de mieux intégrer les jeunes Alsaciens dans le système de formation professionnelle allemand, alors que l’usine de pneumatiques de Karlsruhe emploie 69 % de Français sur ses 600 salariés. Enfin, les actions d’information et de présentation permettent à l’entreprise de développer son attractivité et sa visibilité auprès du jeune public.

Le partenariat entre Michelin et le collège Charles de Gaulle semble être à bien des égards une initiative gagnant-gagnant avec une forte dimension européenne. Elle souligne surtout la nécessité d’européaniser le marché du travail à l’heure où certaines régions d’Europe connaissent un fort chômage des jeunes alors que d’autres connaissent au contraire une pénurie de main d’œuvre. L’exemple de Seltz a également incité la Chambre de Commerce de Karlsruhe et la CCI de Strasbourg à conclure en juillet 2013 un accord bilatéral de coopération, qui ouvre la voie à la promotion d’une formation professionnelle entre les deux régions.

PRESSE :
Ulrike Ferber
Tél : +49 (0)721 530-2250
Responsable Communication - Karlsruhe
Michelin Reifenwerke AG & Co. KGaA
Michelinstraße 4 • 76185 Karlsruhe, Allemagne

Novaled AG & Astron Fiamm Safety

Gildas Sorin (Novaled AG), Bruno Dussert-Vidalet (AFS)

Catégorie : Innovation & Nouvelles téchnologies

Les diodes électroluminescentes organiques (OLED) sont de plus en plus utilisées dans l’industrie grâce à leurs propriétés uniques. Deux spécialistes du secteur, l’allemand Novaled AG et la start-up française Astron Fiamm Safety (AFS) ont décidé de collaborer pour améliorer la performance des OLED et les adapter à de nouveaux usages. Une coopération fructueuse susceptible de déboucher sur une révolution dans nos vies quotidiennes, qui vient d’être primée en recevant le Prix Franco-Allemand de l’Economie dans la catégorie Innovation.

Les Diodes électroluminescentes organiques (ou OLED pour Organic Light-Emitting Diode) commencent à transformer radicalement notre rapport à la lumière. Fabriquées à partir de la superposition de couches semi-conductrices « organiques », capables de créer de la lumière par elles-mêmes, les OLED possèdent en effet des caractéristiques en rupture avec les solutions d’éclairage traditionnelles que sont les ampoules et les LED. D’une forme extrêmement plate, elles permettent de former des surfaces lumineuses de moins de deux millimètres d’épaisseur produisant une lumière diffuse et naturelle qui se rapproche beaucoup de la lumière du jour. Et elles sont particulièrement économes en énergie, n’utilisant que 50% de l’énergie consommée par une lampe basse consommation avec, en plus, une importante longévité.

Si les OLED sont déjà largement utilisées dans la fabrication des écrans et dans l’éclairage public, certains à l’instar de Novaled AG songent à élargir leur utilisation. Le groupe allemand de technologies, fondé en 2001 et récemment racheté par Samsung, est en effet l’un des principaux experts mondiaux des OLED. Avec un chiffre d’affaires de 25,7 millions d’euros l’an dernier, Novaled AG s´est spécialisé dans la recherche et la fabrication d’OLED nouvelle génération. L’entreprise, qui possède déjà plus de 500 brevets, a notamment contribué au développement d’un nouveau processus technologique appelé « dopage », qui consiste à introduire des matériaux étrangers dans certaines couches semi-conductrices de l’OLED. Une innovation qui a déjà largement servi dans la fabrication des écrans plats et des téléphones portables.

Souhaitant améliorer les performances des diodes et permettre leur utilisation dans de nouveaux secteurs industriels, Novaled travaille régulièrement avec des instituts scientifiques et d’autres entreprises du secteur pour accélérer ses recherches. En 2009, l’entreprise a conclu l’un de ses principaux partenariats avec Astron Fiamm Safety (AFS), start-up française développant des solutions d’éclairage et de signalisation pour l’industrie à partir des technologies laser et OLED. Les deux entreprises ont mis en commun une partie des leurs recher-ches pour réduire leurs coûts et développer de nouveaux modèles d’OLED. Ce partenariat a notamment débouché sur le développement d’OLED à lumière blanche avec des coûts de production potentiellement optimisés destinés aux luminaires design, ainsi que des OLED résistants à des chocs de températures importants qui pourraient être utilisées dans l’industrie automobile.

PRESSE: Anke Lemke
Marketing & Communication Manager
NOVALED AG Tatzberg 49
01307 Dresden • Germany
Tel.: +49-351-796-5819
Fax: +49-351-796-5829
www.novaled.com

Renault SAS & Daimler

Jacques Verdonck (Renault SAS), Dr. Gero Herrmann (Daimler AG)

Catégorie : Coopération industrielle

Trois ans après la signature de leur coopération stratégique, le rapprochement entre Renault-Nissan et Daimler semble porter ses fruits. En ces temps difficiles pour l’industrie automobile, les deux constructeurs sont parvenus à développer une série de projets fructueux. Un exemple de coopération internationale qui a séduit le jury du Prix Franco-Allemand de l’Economie 2013.

Le 6 avril 2010, Renault-Nissan et Daimler ont signé une coopération stratégique avec l’objectif de mutualiser leurs forces dans différents domaines technologiques et secteurs automobiles, d’enrichir plus rapidement leurs catalogues de produits respectifs, d’optimiser les investissements liés au développement et à la production et de mettre au point de nouvelles technologies innovantes.

Trois ans plus tard, l’alliance entre les Français et les Allemands semble être une réussite dans de nombreux domaines. Le premier résultat visible est le City Van Citan, présenté en septembre 2012. Il s’inspire du modèle Renault Kangoo et a été produit dans l’usine Renault de Maubeuge.

Ce modèle, qui a déjà enregistré 14 000 ventes, devrait augmenter de 25% la charge de l’usine Renault de Maubeuge. Le constructeur français a également commencé la fabrication d’un nouveau moteur diesel 1,5 litre qui s’appuie sur un composant Renault de motorisation de base et qui équipe les voitures Class A et Class B de Mercedes.

Outre ces réalisations, les deux alliés travaillent actuellement à la mise en œuvre des successeurs des deux modèles Renault Twingo et smart. Les nouveaux modèles seront notamment déclinés en 2 places, 2 places cabriolet et 4 places. La production des versions 2 places, qui débutera à la mi-2014, sera réalisée sur le site smart de Hambach, celle des 4 places est prévue sur le site Renault de Novo Mesto.

Les deux constructeurs prévoient également de développer et de fabriquer ensemble des moteurs essence 3 et 4 cylindres à injection directe et équipés de turbocompresseurs. Les moteurs sont équipés des technologies les plus modernes optimisant la consommation de carburant. Dans le cadre de cette coopération, de nouvelles livraisons de moteurs de Renault à Daimler et de Daimler à Nissan sont prévues.

C’est avec le slogan « gagnant-gagnant » en tête que le nombre de projets est passé de trois à dix, y compris les projets entre Nissan et Daimler.

PRESSE:
Rachel Konrad
Director of Communications Renault-Nissan Alliance
Tél : +33 (0)6 17 62 01 72

SailingOne & SubCTech

Cécile d’Estais (SailingOne), Stefan Marx (SubCtech)

Catégorie : Environnement

Les courses à la voile ne sont pas seulement de la compétition. Elles peuvent également joindre l’utile à l’agréable en collectant des données scientifiques via de nouveaux systèmes de mesures embarqués. Lancé en 2006 par le français SailingOne et l’allemand SubCtech, le programme OceanoScientific® a mis au point un système qui permet la collecte de données scientifiques à l’interface océan - atmosphère dans des zones maritimes peu ou pas explorées. Une avancée technologique et une coopération qui leur a permis de recevoir le Prix Franco-Allemand de l’Economie 2013 dans la catégorie Environnement.

Il y a quelques semaines, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publiait un rapport alarmiste et exhortait les pouvoirs publics à agir. Ces conclusions peu réjouissantes se fondent notamment sur de nouvelles données scientifiques qui ont permis aux climatologues d’affiner leur analyse. Parmi ces données, celles qui sont collectées en mer grâce aux techniques mises au point notamment par le programme francoallemand OceanoScientific®.

Lancé en 2006 par Yvan Griboval, président de SailingOne, une entreprise spécialisée depuis 1994 dans la création et l’organisation d’événements nautiques, ce programme met au point des procédés de collecte de données à l’interface océan - atmosphère pour étudier les causes et les conséquences du changement climatique. Soutenu dès le début par l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer (IFREMER) et Météo-France, il a été rejoint par le groupe industriel allemand SubCtech, spécialiste des technologies marines et des systèmes de monitoring et analyseurs de CO2, qui lui apporte ainsi une précieuse expertise technique. Ces acteurs ont créé un consortium commun pour mener à bien le programme et collaborent également avec l’institut de recherche allemand GEOMAR - Helmholtz Zentrum für Ozeanforschung de Kiel.

Dès 2007, SailingOne et SubCtech ont commencé à développer l’OceanoScientific® System (OSC System), un système permettant la collecte des données scientifiques à partir de tout type de navire. Une aubaine pour les climatologues, les océanographes et les météorologues qui peuvent ainsi disposer d’informations collectées par des bateaux n’appartenant pas aux flottes scientifiques et évoluant dans des zones maritimes peu ou pas explorées. Durant le processus de développement et de réalisation, SailingOne et SubCtech ont su se partager les tâches efficacement : si chacun a pris en charge une part du financement et de la réalisation du processus de recherche, SailingOne s’est occupé de la conception et des tests du produit et SubCtech de sa mise en œuvre technique.

Opérationnel depuis 2009, l’OSC System est un matériel « Plug & Play » d’acquisition et de transmission automatiques par satellite de données de dix à quinze paramètres scientifiques collectées toutes les six secondes. Il peut être installé à bord de tous les types de navire de plus de quinze mètres, dont les voiliers de compétition océaniques et de croisière au long cours. Les données collectées sont ensuite transmises gratuitement à la communauté scientifique via des procédures définies par les établissements spécialisés de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et de l’Intergovernmental Oceanographic Commission (IOC).

Le système est utilisé depuis 2012 lors de campagnes scientifiques dans les hautes latitudes au cours desquelles il a prouvé son efficacité dans des conditions maritimes hostiles. Il vient également d’être installé à bord d’un Navire à Voile d’Observation Scientifique de l’Environnement (NAVOSE®) pour une traversée de l’Atlantique avant d’entamer une circumnavigation autour de l’Antarctique durant le prochain hiver 2014-2015. Il sera commercialisé à partir de 2014 et permettra à tout navigateur hauturier de contribuer à l’étude du changement climatique.

PRESSE: Cindy Guillemet
SailingOne
Zone de Bellevue
Rue Michel Marion
56850 Caudan (France)
Tel : + 33 (0)2 97 59 10 34
Mobile : +33 (0)6 23 41 38 38

STUDIOCANAL & TANDEM COMMUNICATIONS

Prix des Industries et Commerces Culturels

L’hégémonie de l’industrie cinématographique américaine n’est pas forcément inéluctable. Des champions européens émergent aussi dans ce secteur et proposent aujourd’hui des films et séries télévisées capables d’avoir un retentissement planétaire. Grâce entre autre à l’acquisition des entreprises allemandes KINOWELT et TANDEM COMMUNICATIONS, STUDIOCANAL est devenu véritable alternative aux studios américains, un des leaders en Europe en matière de contenus (films et séries TV). Sa réussite a été saluée cette année par le Prix Franco-Allemand des Industries et Commerces Culturels 2013.

Filiale du Groupe CANAL+ spécialisée dans la production, l’acquisition et la distribution de films et de séries, le groupe français STUDIOCANAL a créé ces dernières années un petit séisme dans le monde encore très segmenté du cinéma européen. Le groupe est le seul à avoir entrepris récemment une coopération binationale significative en faisant l’acquisition en 2012 d’une participation majoritaire dans TANDEM COMMUNICATIONS, l’un des principaux leaders allemands dans la production et distribution internationale de programmes télévisés. Ceci intervient à peine quelques années après l’acquisition de KINOWELT, premier groupe cinémato-graphique indépendant d’Allemagne, racheté en 2008.

Ce rapprochement avec TANDEM a pour but de constituer un véritable pôle européen dans le domaine des séries télévisées haut de gamme et d’aider STUDIOCANAL à devenir un leader cinématographique au niveau international, capable de rivaliser avec les plus grands groupes du secteur. Ce partenariat a déjà permis de réaliser des productions au succès mondial : la série policière Crossing Lines, produite par TANDEM COMMUNICATIONS et Bernero Productions en coproduction avec TF1 Production et en association avec Sony Pictures Television Networks. Crossing Lines, coproduction d’origine franco-allemande dont la deuxième saison est en cours de tournage, a été diffusée en France par TF1 et en Allemagne par Sat.1. Crossing Lines a ainsi pu s’exporter également aux Etats-Unis, où elle a été diffusée sur la chaîne NBC en prime time. Un privilège rare pour une production européenne.

Principal studio européen, STUDIOCANAL pèse aujourd’hui plus de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires et se positionne comme un groupe international, actif dans les domaines de la coproduction, l’acquisition et la distribution en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Australie et en Nouvelle- Zélande. Il produit une dizaine de films internationaux et en distribue une quarantaine par an en Europe et en Océanie.

TANDEM COMMUNICATIONS dont le siège est à Munich, développe, finance, produit et distribue des programmes prime time pour le marché mondial. Lauréates d’un Emmy® et d’un Gemini Award ainsi que nominées aux Golden Globes®, les séries Les Piliers de la Terre, et Un Monde sans Fin, sont deux exemples de productions primées et acclamées par la critique. En plus de distribuer ses propres programmes, TANDEM distribue également les productions haut de gamme de tierces compagnies dans le monde entier.

Souhaitant soutenir l’émergence d’une véritable major européenne, le jury du Prix Franco-Allemand des Industries et Commerces Culturels a décidé de primer pour son édition 2013 la coopération entre STUDIOCANAL et TANDEM COMMUNICATIONS.

PRESSE STUDIOCANAL:
Caroline Grangié, STUDIOCANAL
Tél : 01 71 35 10 81

PRESSE TANDEM COMMUNICATIONS:
Mitch Zamarin, Tandem Communications GmbH
Tél : 49 89 96 22 83 14